Bonjour à tous,
Comme chaque semaine, retrouvez une sélection du meilleur de l’actualité Capital Market, Asset Management, Digital, Management et Réglementation bancaire.
Si vous aimez le Pick of the week, n’hésitez pas à le partager… et à lancer la discussion en commentaire.
Vincent
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Capital Markets
- Au Royaume-Uni, la désertification bancaire inquiète (peut-être un avant goût du paysage bancaire à venir en France. Les banques en France conserve un maillage dense, qui sera difficile à maintenir avec la digitalisation des services. Pour les plus fragiles, les alternatives comme le Compte Nickel risquent de devenir la seule option)
- Les régulateurs se donnent six mois pour revoir le calcul des risques de marché (la revue de FRTB est en marche après un faux départ. Le lobbying a payé, l’augmentation des fonds propres pour couvrir les risques de marché devrait être de l’ordre de 20 à 30%, chiffre tout à fait absorbable)
- Bayer’s Bond Puts the Fed in Its Place (la hausse des taux attendue de la FED plus rapide qu’anticipée a créé un stress et cette émission géante de Bayer était un test important. Pour l’heure le marché obligataire tient le choc et réagit bien à la normalisation de la politique monétaire)
- Investment banking: stronger franchises emerge 10 years after crisis (10 après la crise, les leaders de l’IB sont plus solides avec JPM ou BoA comme grands vainqueurs. Le business a encore de beaux jours devant lui même si la rentabilité sur fonds propres est désormais bien plus faible)
- BPCE se prononcera bientôt sur l’avenir du Crédit foncier (les pure players de l’immobilier souffrent avec les taux bas. Le Crédit Foncier va être restructuré, voire disparaître. Le crédit immobilier, produit d’appel, a vocation à être intégré dans un service global permettant de rentabiliser la relation bancaire)
Asset Management et Banque Privée
- Hedge funds are selling volatility again (les hedge funds reviennent encore une fois sur l’une des stratégies les plus rentable de ces dernières années. Mais c’est un pari à risque qui accentue… la volatilité quand le marché se retourne)
- Natixis Investment Management : an attractive model in active asset management (bonne video expliquant clairement le modèle de Natixis dans l’AM : un modèle multi-boutique, un focus sur la gestion active de conviction à valeur ajoutée. Le modèle est simple, clair et permet de se différencier clairement des grandes maisons leaders de la gestion passive. L’argumentaire sur la gestion des risques est intéressant)
- AXA IM se réorganise, 160 postes impactés en France (après l’échec de la fusion avec Natixis, le gérant doit rebondir. Le plan intègre les dimensions habituelles : baisse de coûts, digital, ESG et gestion alternative. Est-ce suffisant pour se différencier des gérants passifs et des gérants actifs pointus ? Le dilemme de la plupart des gérants ?)
- Le secteur des actifs alternatifs en Europe tutoie les 1 500 milliards d’euros (des encours en hausse régulière, près de 200 milliards d’inflows juste l’année dernière, la gestion alternative, notamment real assets est un axe de développement clé. Un moyen de générer de la performance et de se différencier de la gestion passive qui rogne les marges.
Digital et Fintechs
- Oval Money app launches its investment products for millennials (parfaite illustration du futur de l’épargne financière : une application de suivi de budget, offrant conseils et bonnes affaires et des produits d’investissement liés à une cause ou un thème fort : égalité, transition énergétique…)
- Shine, la petite néo-banque qui monte (les néobanques de niche ont un bel avenir car elle répondent intelligemment à des problématiques propres à des catégories mal services par ailleurs. Ici les moyens de paiement sont un produit d’appel permettant de vendre par la suite des services à forte valeur ajoutée pour la cible visée)
- Revolut et l’opportunité du paiement instantané (excellent cas d’usage du paiement instantané avec le paiement immédiat de la course aux chauffeurs de VTC, un moyen parfait de soulager une trésorerie tendue. C’est avec ce type de service simples et concrets que les néobanques pourront croquer les acteurs traditionnels)
- Comment les jobs dans la fintech sont devenus… ennuyeux (le secteur commence à devenir mature, certaines fintechs doivent sérieusement se structurer pour répondre aux attentes des clients et des régulateurs. Oui, les métiers de la banque et de l’assurance sont complexes, processés et lourdement supervisés et donc un peu ennuyeux)
- Bitcoin Could Break the Internet, Central Bank Overseer Says (La BIS a sorti un rapport au vitriol sur le Bitcoin et ses limites : trop gourmand en électricité, trop instable, trop risqué pour les utilisateurs. Le Bitcoin a ouvert la voie mais pas certain en effet que ce soit LA devise du futur, il faudra sûrement d’autres itérations)