Bonjour à tous,
Comme chaque semaine, retrouvez une sélection du meilleur de l’actualité Capital Market, Asset Management, Digital, Management et Réglementation bancaire.
Si vous aimez le Pick of the week, n’hésitez pas à le partager… et à lancer la discussion en commentaire.
Bonne lecture 🙂
Vincent
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Capital Markets
- Natixis sells €2.7bn of businesses to majority owner BPCE (BPCE rachète une partie des actifs de Natixis, notamment dans le crédit consommation et les services titres. Cette opération donne à Natixis des marges de manœuvre supplémentaires pour des rachats dans la BFI et l’Asset Management tout en limitant son exposition à la France)
- La prochaine crise pourrait venir de l’éclatement de la bulle immobilière, avertit la BCE (la politique monétaire accommodante a poussé la valorisation des actifs à la hausse et la remontée des taux risque d’entraîner une montée des défauts. Le risque de crédit risque de redevenir une thématique forte dans les années qui viennent)
- ESAs see return of volatility in new risk report (l’EBA s’inquiète elle de la montée de la volatilité, liée à la normalisation de la politique monétaire, au Brexit et aux incertitudes politiques. Les régulateurs locaux sont incités à promouvoir les stress tests et suivre la gestion du risque de contagion tout comme l’appétence au risque des banques)
- Patrick Artus : « Les rachats d’actions préfigurent la fin de Wall Street » (c’est finalement la question majeure : les marchés ont-ils encore un avenir quand les entreprises n’ont plus vraiment besoin de la Bourse pour se financer ? Peut-être que l’avenir est au Private Equity et à l’investissement non-côté)
- L’EBA s’installera à La Défense (l’EBA a visiblement trouvé ses locaux en France et prépare son déménagement. Cette arrivée est le signe d’un renforcement de l’attractivité de la Place de Paris qui commence peu à peu à profiter du Brexit)
Asset Management et Banque Privée
- Amundi, la gestion en version industrielle (le titre a souffert en Bourse en début d’année mais les derniers résultats semestriels ont montré que l’entreprise propose un modèle industriel solide avec une maîtrise extrême des coûts permettant d’aller chercher des parts de marché. Le moteur de l’expansion ne semble pas enrayé)
- Asset managers’ hunt for index trackers drives M&A (la plupart des asset managers tentent d’augmenter la part des ETFs et des produits indexés dans leur mix afin de répondre à la forte demande des clients. Dans cette industrie drivée par la taille, la valorisation des producteurs d’ETFs est en forte hausse)
- Edouard Carmignac cède la main dans la gestion (une page se tourne, Edouard Carmignac laisse la main sur la gestion dans la société créé en 1989. Depuis plusieurs années, les performances sont décevantes et la société de gestion connaît une décollecte croissante. La société de gestion doit certainement évoluer pour stopper l’hémorragie)
- Les fonds de pension doivent encore verdir (les fonds de pension ont d’énormes efforts à faire pour réorienter leurs investissements vers des placements responsables écologiquement. Cette situation ouvre un potentiel énorme aux gestions ISR qui deviennent un relais de croissance majeur pour la plupart des acteurs)
Digital et Fintechs
- Casino lance le cash-back dans 230 magasins (DSP2 offre de nouvelles opportunités avec par exemple la possibilité de retirer de l’argent liquide à la caisse des magasins en réglant ses achats. Une bonne occasion pour un distributeur tel que Casino de se différencier des concurrents)
- Crypto-monnaies : Bitcoin, Ether et Ripple ont perdu jusqu’à 92% de leur valeur (après la folie spéculative de la fin d’année dernières, les crypto-monnaies ont connu une année 2018 éprouvante. Cette volatilité chronique et les fraudes récurrentes sont des freins énormes à une démocratisation de ce type de monnaie)
- Hush : le fondateur de la néo-banque française s’est volatilisé (après Morning, deuxième échec pour Eric Charpentier. La promesse d’une banque digitale ouverte aux crypto-monnaies était belle mais le crash des crypto-monnaies a visiblement mis le projet à mal)
- Néobanque : plus d’un million de comptes Nickel (la plus belle réussite parmi les néobanques avec une offre simple, claire, ciblant les personnes souvent exclues du système bancaire. Cerise sur le gâteau, le service a un véritable business model qui lui permet d’assurer sa rentabilité à terme, même si l’offre de service reste restreinte)