Bonjour à tous,
Comme chaque semaine, retrouvez une sélection du meilleur de l’actualité Capital Market, Asset Management, Digital, Management et Réglementation bancaire.
Si vous aimez le Pick of the week, n’hésitez pas à le partager… et à lancer la discussion en commentaire.
Bonne lecture 🙂
Vincent
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Capital Markets et Banque
- UK derivatives clearers may get no-Brexit deal reprieve – EU document (en cas de « No deal », il ne peut raisonnablement pas en être autrement. LCH et ICE sont trop dominants pour être remplacés du jour au lendemain par Eurex ou LCH SA. Mais dans le scénario du pire, cette solution de court terme ne saurait pas être durable)
- Brexit: Londres vise un accord d’ici au 21 novembre (les négociations autour du Brexit semblent enfin se débloquer, écartant peut-être le spectre d’un « no deal » potentiellement dangereux. Néanmoins, le feuilleton est encore loin d’être fini, de multiples rebondissements sont à attendre)
- RBS provisionne face aux incertitudes du Brexit (c’est la première banque britannique à passer une provision à cause du Brexit. La banque anticipe une hausse du coût du risque liée aux répercussions économiques d’un hard Brexit. Voilà sûrement le début d’une série de provisions passées par les banques présentes au Royaume-Uni)
- HSBC : John Flint (DG) gagne son pari de croissance forte et de coûts sous contrôle (HSBC a sorti des résultats très solides, notamment sur les activités de marché et les activités de Retail et banque privée en Asie. Avec des revenus en hausse et des coûts sous contrôle, la rentabilité progresse très sensiblement. Impressionnant)
- L’activité de BNP Paribas sous les attentes au T3, la BFI pèse (BNPP a affiché des résultats mitigés, notamment sur les activités de marché avec une baisse des revenus importante sur le Fixed Income. L’activité de banque de détail continue elle à pâtir des taux d’intérêts bas qui rognent les marges d’intérêt. La remontée des taux peine à se matérialiser et menace l’atteinte des objectifs du plan 2020)
Asset Management et Banque Privée
- Deutsche Bank pousse Nicolas Moreau vers la sortie (révolution de palais chez DWS, le nouveau patron de DB remaniant la direction pour s’entourer de personnes de confiance. Nicolas Moreau paie aussi les pertes d’actifs récurrentes de la société de gestion, concurrencée par les géants des ETFs et les acteurs de niche sur les actifs réels)
- Amundi : 6,1 milliards d’euros de collecte au troisième trimestre (Amundi a une nouvelle fois affiché des résultats solides avec une collecte bien orientée. Comme d’habitude, le gérant s’appuie fortement sur les institutionnels pour croître. La généralisation des critères ESG sur les gestions est également important, bientôt ce sera le standard pour tous les gérants d’actifs)
- Edram se lance à son tour dans les services aux fonds (voici un nouvel asset manager se lançant dans l’asset servicing. Rothschild a néanmoins un positionnement différent, d’entrepreneur s’adressant à de petits acteurs, délaissés par les acteurs traditionnels. Intéressant mais la rentabilité de ce type de service est souvent incertaine, en particulier avec des clients avec moins de 10 milliards d’actifs sous gestion)
- UBS Signs U.S. Deal With Broadridge for Cost-Sharing Wealth Technology (il existe une autre voie à côté des fusions/acquisitions pour atteindre une taille critique et mutualiser les moyens. Ce deal de UBS avec Broadridge est une bonne illustration d’accords qui se multiplieront dans les années à venir)
Digital et Fintechs
- London banking startup Revolut is now worth $1.7 billion — just 33 months after launching (les neobanques poursuivent leurs levées de fonds géantes pour ouvrir de nouveaux marchés. La croissance est forte, l’ambition est d’atteindre 100 millions de clients en 5 ans. Mais est-ce faisable et avec quel niveau de rentabilité ?)
- La néobanque Monzo atteint le statut de licorne (encore une licorne parmi les neobanques. Comme Revolut dans l’article précédent, Monzo est lancé dans une course aux clients. Mais il n’y aura pas de place pour tout le monde, gare à la gueule de bois quand la fête sera finie…)
- Warren Buffett investit dans la Fintech à coups de centaines de millions (l’oracle d’Omaha connu pour sa méfiance envers les entreprises technologiques investit lourdement sur certaines Fintechs. Mais il vise des entreprises ayant acquis une position dominante et incontournable, leur permettant de fixer leurs conditions au marché. En définitive, il ne fait que respecter ses principes traditionnels d’investissement)
- Les banques en pleine ébullition pour réinventer leurs agences (les agences ont encore de la valeur pour apporter le service après-vente et la proximité que demandent parfois les clients. La revue des horaires d’ouverture, l’intégration plus forte aux commerces locaux ou la transformation en lieux de coworking sont des voies pour augmenter le trafic et donc la rentabilité des points de vente)