Bonjour à tous,
Comme chaque semaine, retrouvez une sélection du meilleur de l’actualité Capital Market, Asset Management, Digital, Management et Réglementation bancaire.
Si vous aimez le Pick of the week, n’hésitez pas à le partager… et à lancer la discussion en commentaire.
Bonne lecture 🙂
Vincent
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Capital Markets et Banque
- Trading Slump Deepens: It’s as If JPMorgan and Goldman Vanished (les volumes de de trading se sont effondrés depuis 10 ans, impactant fortement la liquidité. Le renforcement de la réglementation et les obligations renforcées de fonds propres ont bouleversé le trading : moins de volumes, moins de rentabilité et moins d’humains)
- BNP Paribas devient la première capitalisation bancaire de la zone euro (grâce à la bonne tenue de ses résultats, BNPP a augmenté sa valorisation. Alors que le marché bruisse de rumeurs de fusions, ceci place la banque en position de force pour participer à bon compte à la consolidation du secteur)
- France Supports European Bank Mergers Before Key Meeting (les pouvoirs publics français poussent à une consolidation européenne du secteur bancaire, confiant dans la capacité des acteurs français d’être acheteurs et non cibles de rachats. L’enjeu est de faire des banques françaises les leaders du marché européen)
- Morgan Stanley dans le viseur de l’AMF pour manipulation de cours sur la dette française (l’accusation est grave pour MS, le montant de la sanction fixé à 25 millions est potentiellement record. Encore une illustration de la vigilance grandissante des régulateurs en cas d’abus de marché)
Asset Management et Banque Privée
- Les « asset managers » européens tiennent les coûts (la bonne tenue des marchés en 2019 a donné un bol d’oxygène aux asset managers, les revenus étant tirés par l’effet marché. En parallèle, les baissent de coûts se poursuivent et s’accélèrent pour faire face à la baisse tendancielle des frais et être plus résilient en cas de crise)
- Les valeurs « vertueuses » surperforment pour la première fois le « vice index » (le « vice index » rassemblant vendeurs d’armes, de tabac, d’alcools et autre sous-performe pour la deuxième fois l’indice expurgé des « vice stocks ». C’est peut-être un signal faible sur la transition en cours de l’économie vers quelque chose de vertueux)
- Les superviseurs européens ouvrent la porte à une modification de Priips (les ESAs ont publié une consultation importante permettant de répondre à certaines interrogations : scénarios de performances, performances passées, coûts… L’opportunité laissée à la Place d’infléchir les textes est à saisir)
- Natixis IM CEO says H2O was ‘media frenzy’ not a liquidity crisis (certes H2O a réussi à assurer la liquidité de ses fonds mais désormais la liquidité est devenue un point d’attention majeur. Les asset managers vont devoir revoir leurs inventaires et réduire l’exposition à certains actifs pour rassurer)
Digital et Fintechs
- Need to Move $1.6 Billion? Bank of America Has an App for That (illustration de l’évolution accélérée des grands établissements, il est possible de virer des montants très élevés via une App chez BoA. Les processus de traitement se simplifient, se digitalisent pour aboutir à une expérience « sans couture » pour les clients)
- La carte de paiement d’Apple est-elle sexiste ? (illustration des limites des algos avec la carte de paiement d’Apple qui donnerait des limites de crédit plus élevées aux hommes. C’est une nouvelle démonstration du caractère non neutre des algos et de leur nécessaire gouvernance selon des critères éthiques, bien humains ceux là)
- Google se lance à son tour dans la banque (encore un GAFA se lançant avec une carte de paiement, cette fois en partenariat avec Citigroup. Pour le moment, l’offre reste basique, les GAFA semblent pour le moment être en phase d’apprentissage, se concentrant sur les paiements. Mais il serait étonnant qu’ils en restent là)
- Le robo-advisor Birdee lance un contrat d’assurance vie (l’offre de Gambit poursuit son développement, l’enjeu est de créer une offre 100% digitale, capable de flécher l’assurance-vie vers les UCs. La digitalisation et l’automatisation de l’épargne sont des prérequis pour échapper à la fatalité des rendements négatifs)