Bonjour à tous,
Comme chaque semaine, retrouvez une sélection du meilleur de l’actualité Capital Market, Asset Management, Digital, Management et Réglementation bancaire.
Si vous aimez le Pick of the week, n’hésitez pas à le partager… et à lancer la discussion en commentaire.
Prenez soin de vous !
Vincent
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Capital Markets et Banque
- La rentabilité des banques françaises encore trop faible, pointe le gouverneur de la Banque de France (les banques françaises sont bien capitalisées mais leur rentabilité est sous pression, notamment à cause des taux bas et de la concurrence féroce sur le crédit immobilier. Améliorer la rentabilité passera par une baisse des coûts)
- La Banque de France plaide pour plus de mariages entre banques (une manière d’augmenter la rentabilité serait de relancer les fusions transfrontalières. Mais les banques n’en veulent pas à ce stade : le risque d’exécution est élevé, les synergies informatiques complexes à mettre en oeuvre et les freins politiques nombreux)
- L’ACPR chiffre le premier impact de la crise sur les banques et les assureurs (au T1, les résultats ont baissé de 50% environ et le coût du risque de 130%. In fine, à l’échelle de l’UE l’impact sur les fonds propres seraient de 230 à 380 points de base. Pas insurmontable mais de quoi fragiliser un peu plus certains établissements)
- L’Autorité bancaire européenne veut s’attaquer aux fraudes liées aux dividendes (les pratiques douteuses sont en grande partie derrière nous après le scandale ayant éclaté en Allemagne. Néanmoins, la mise au point d’un cadre réglementaire européen commun serait bienvenu pour éviter les stratégies frauduleuses)
Asset Management et Banque Privée
- Comment les taux négatifs ont fragilisé la liquidité des fonds (le stress de marché a généré une vague de retrait de la part des investisseurs. Les ventes forcées d’actifs, parfois peu liquides, ont accéléré la chute des marché dans un effet de second tour typique. La BCE va pousser à réguler pour éviter que ce scénario ne se reproduise)
- Transaction costs make up 37% of pension investment cost (le contexte est spécifique aux fonds de pension britanniques mais fait réfléchir. Les coûts de transaction implicites liés au rebalancement du portefeuille ont un impact majeur sur la performance, leur optimisation devient un axe de travail majeur pour les gérants)
- UK and EU fund managers at odds over Mifid II revamp (les débats s’accélèrent sur le financement de la recherche et une potentielle remise en cause du principe d’unbundling, a minima pour la recherche sur les SME. Mais pas sûr que les gérants puissent revenir en arrière vis-à-vis de leurs investisseurs institutionnels)
- La gestion de fortune (presque) immunisée contre le Covid-19 (les banques suisses ont bien résisté. La hausse des transactions a soutenu les résultats, pas assez néanmoins pour compenser la baisse des revenus de gestion. La concentration du secteur et l’automatisation de processus devrait se poursuivre à l’avenir)
- La Poste veut s’imposer dans la banque privée (la BPE se développe a vitesse grand V depuis quelques années avec le soutien de sa maison mère. La banque est citée pour le rachat de HSBC France ou de Meeschaert Banque Privée. Ces projets sont d’importance, attention à la capacité d’exécution en cas de rachat)
Digital et Fintechs
- « Alexa, envoie 50 euros à Chloé » : les assistants vocaux vont-ils devenir nos banquiers ? (de nombreuses banques réfléchissent à cette solution, permettant de gérer les opérations de banque au quotidien. Les interfaces se multiplient avec les sites, les apps, les messageries, la voix… La continuité digitale devient un enjeu clé)
- Ce n’est pas la crise du coronavirus qui va précipiter la fermeture des agences bancaires (les agences peinent à trouver leur place au milieu des multiples points d’entrée digitaux. Le sujet n’est pas celui de la fréquentation des agences mais de leur valeur ajoutée : capacité de conseil, offre et tarifications personnalisées…)
- 94% of startups are going to survive Covid (les investisseurs sont confiants sur la solidité de leur portefeuille. Mais survivre ne signifie pas rester immobile. La plupart des start up ont baissé leurs coûts, créé de nouvelles offres, voire pivoté pour survivre. L’agilité est clé pour passer le cap en ces temps difficiles)
- Mastercard veut lancer des fintech « en quelques jours » (le time to market est crucial pour tester de nouveaux services. Mastercard imite ici un programme similaire de Visa, permettant aux fintechs de lancer une offre de paiement rapidement et sans infrastructure en propre. Illustration de la Banque as a Service)