Bonjour à tous,
Comme chaque semaine, retrouvez une sélection du meilleur de l’actualité Capital Market, Asset Management, Digital, Management et Réglementation bancaire.
Si vous aimez le Pick of the week, n’hésitez pas à le partager… et à lancer la discussion en commentaire.
Prenez soin de vous !
Vincent
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Capital Markets et Banque
- Banques : des milliers d’embauches en moins à cause de la crise (pour le moment on ne parle que de gel des embauches mais la crise devrait relancer les vagues de réduction de coûts et d’effectif. La rentabilité des banques sera durement impactée par la dislocation des marchés et l’augmentation des créances douteuses)
- SocGen veut réduire encore ses coûts, revue en cours des dérivés (SG a été durement touché par la crise sur ses activités de marché, traditionnellement fortement contributrices aux résultats. Mais est-ce qu’un énième plan d’économie réussira à restaurer la rentabilité de la banque ? Quelle est surtout la stratégie à long terme ?)
- BNP has Goldman in its sights after beefing up hedge fund business (avec le rachat des activités de Deutsche dans le Prime Brokerage, BNPP vise la place de numéro 3 mondial devant Goldman Sachs. Le chemin est encore long mais BNPP peut s’appuyer sur un bilan solide et la technologie de la plateforme héritée de DB)
- The future of Equity Trading (MiFID II a renforcé la transparence mais aussi la fragmentation des marchés. Ce n’est pas forcément un mal car ceci permet de réduire les frais de transaction mais ceci rendant plus complexe et coûteuse la recherche de liquidité, en particulier en cas de stress sur les marchés)
Asset Management et Banque Privée
- La gestion ISR représente 15 % des encours en France (la croissance des gestions ISR s’accélère et représente une part significative des actifs. La collecte atteint 33 milliards dans un marché pourtant en décollecte. Avec 546 milliards d’encours sous gestion fin 2019, l’ISR n’en est qu’au début de sa croissance)
- La nouvelle génération de fonds cotés débarque aux Etats-Unis (pas sûr que ces ETF activement gérés ne dévoilant par leurs positions gagnent en traction. Ce n’est pas une problématique opérationnelle qui a poussé la croissance des ETFs depuis 10 ans mais l’incapacité des gestions actives à faire mieux que le marché)
- La collecte de toutes les classes d’actifs passe au vert (fin mai, l’ensemble des classes d’actifs ont vu les investisseurs revenir. Ceci s’est traduit par un rallye haussier inédit début juin. Pas sûr néanmoins que l’enthousiasme dure car l’économie reste affaiblie et la crainte d’une deuxième vague de Covid-19 aux Etats-Unis demeure)
- Yves Perrier: «J’ai demandé à mes équipes de garder cet “esprit Covid-19”» (Amundi a bien résisté à la crise par rapport à ses pairs et a profité de la crise pour mobiliser ses équipes. Amundi a la taille critique, une structure de coûts optimisée, bref les éléments pour gagner des parts de marché et/ou racheter des concurrents)
Digital et Fintechs
- Monzo to lay off up to 120 employees as the ‘economic situation’ remains challenging (les neobanques ont souffert comme les autres acteurs financiers durant la crise. Le Covid-19 sera un révélateur pour des établissements manquants de sources de revenus et de relais de croissance à court terme)
- Square, l’ennemi numéro 1 des néo-banques européennes (aux Etats-Unis, Square a profité de la crise et du versement direct de cash aux ménages par l’état fédéral pour développer son service Cash App. Les neobanques européennes risquent d’avoir moins d’espace pour se développer aux Etats-Unis et de revoir leurs ambitions)
- Crédit Agricole va lancer une néo-banque pour les pros (les banques cherchent à se développer sur la clientèle des professionnels, rentable et en croissance. La création d’une banque digitale pour attirer une clientèle d’entrepreneurs plus jeune, travaillant dans les services a du sens. Un concurrent crédible pour Qonto ?)
- Banks say they’re gaining on fintechs during pandemic (les banques traditionnelles tiennent peut-être leur revanche. Aux Etats-Unis, un nombre important de clients revient vers les établissements traditionnels. Dans une situation de crise, la résilience des plateformes est un atout majeur face à des Fintechs manquant parfois de solidité)