Bonjour à tous,
Comme chaque semaine, retrouvez une sélection du meilleur de l’actualité Capital Market, Asset Management, Digital, Management et Réglementation bancaire.
Si vous aimez le Pick of the week, n’hésitez pas à le partager… et à lancer la discussion en commentaire.
Vincent
———————-
Capital Markets et Banque
- SocGen’s maths geeks built an empire: do the sums still add up? (la crise a remis en cause la franchise historique sur les produits structurés, force historique de la banque. L’offre va devoir évoluer pour s’adapter à la nouvelle réalité de marché, la banque d’investissement de SG va forcément revoir son business model)
- Société Générale prépare un big bang en interne (SG suite, la banque cherche des économies un peu partout pour conforter ses fonds propres et compenser la réduction de voilure sur les produits structurés. Mais la vente de Lyxor ou de Hambros n’apporteraient qu’une bouffée d’air frais transitoire et ne font pas une stratégie)
- La banque de détail d’HSBC France bradée pour un euro symbolique ? (la banque serait cédée à Cerberus pour 1€ symbolique + une recapitalisation de 500 millions d’euros. Après un rachat il y a 20 ans pour 11 milliards, cette sortie acte une destruction de valeur massive pour un réseau nécessitant une restructuration en profondeur)
- ECB relaxes bank leverage regulation in attempt to boost economy (la banque centrale poursuit sa stratégie de soutien de l’économie en assouplissant les besoins en fonds propres des banques. C’est certainement nécessaire pour soutenir le crédit mais gare à un affaiblissement des réserves des banques alors que les créances douteuses explosent)
Asset Management et Banque Privée
- Amundi boss targets China’s wealth management boom (Amundi poursuit sa quête de croissance et monte la première JV à capitaux majoritairement non-chinois. La nouvelle offre vise l’épargne abondante des riches clients chinois avec des produits investis en titres locaux. Ce n’est sûrement que le début d’une offensive plus large)
- Natixis, l’embarrassante filiale de BPCE (ce n’est pas tant Natixis que H2O qui pose problème. La société de gestion après avoir longtemps été un contributeur essentiel aux résultats de Natixis est devenu une source majeure de risques, avec des clients dont les actifs sont désormais bloqués. Se sortir de cette situation ne se fera pas simple)
- Fund managers alarmed over EU push to lure London jobs (le sujet des délégations de gestion est de nouveau au coeur des discussions. L’ESMA a fait des propositions radicales qui obligeraient les gérants à relocaliser une partie des activités de gestion dans l’UE. Ceci aurait des implications extraterritoriales massives et risque fort d’être enterré)
- Deux sociétés de gestion françaises sont exclues des PRI (oui il est possible d’être exclu des PRI. La BPE s’est fait exclure sur ses mandats de gestion en ligne directe à cause de sa gestion du proxy-voting. Pour les mandats, même retail, le sujet du vote et de la délégation au gérant va devenir central pour mettre en place une démarche ESG)
Digital et Fintechs
- FinTech: la banque publique russe Sberbank entérine sa transformation en géant de la Tech (les transformations radicales au sein des établissements existants se trouvent sur des marchés émergents ou périphériques. L’ambition de Sberbank de se transformer en géant de la Tech, montre à quel point le paysage est en train de changer)
- Les investissements dans les fintech s’écroulent sauf dans la cybersécurité (les investissements ont été divisés par 4 par rapport au deuxième semestre 2019, les levées de fonds profitant essentiellement aux sociétés matures. La crise du Covid-19 va certainement accélérer la consolidation du marché et les rapprochements)
- October lève 258 millions d’euros pour prêter à des TPE et PME européennes (très belle levée pour la start-up spécialiste du financement désintermédié. Cette somme sera mobilisée pour financer les PME européennes, avec le soutien de banques et d’assureurs. October se positionne en première ligne pour soutenir la reprise économique)
- Le modèle des néobanques en question (les néobanques n’ont pas réellement profité de la crise, contrairement à d’autres secteurs de la Tech. Les clients se sont tournés vers les banques traditionnelles durant la crise pour se rassurer et l’offre des néobanques reste encore trop limitée à ce stade. A voir si la course à fonds perdus aux clients peu durer)