Bonjour à tous,
Comme chaque semaine, retrouvez une sélection du meilleur de l’actualité Capital Market, Asset Management, Digital, Management et Réglementation bancaire.
Si vous aimez le Pick of the week, n’hésitez pas à le partager… et à lancer la discussion en commentaire.
Mes meilleurs voeux de santé, de bonheur et de joie pour cette nouvelle année ! Espérons un retour à la sérénité.
Vincent
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Capital Markets et Banque
- Lloyd’s, mauvais élève du climat change de paradigme et s’engage à la neutralité carbone en 2025 (attention aux effets d’annonce avec la neutralité carbone. Certes Lloyd’s va couper le lien avec les activités très polluantes mais la neutralité vient avant tout de la compensation des émissions, pas forcément de plus de vertu)
- Les BFI européennes luttent contre l’érosion de leur rentabilité (les BFI européennes sont de plus en plus distancées par leurs homologues américaines avec un ROE près de deux fois inférieur et des ambitions à la baisse. Les banques US ont de leur côté les moyens d’investir et de chercher une augmentation de leurs parts de marché)
- Les banques américaines autorisées à racheter des actions (autre illustration du différentiel de solvabilité entre banques européennes et banques américaines, la reprise des plans de rachat d’actions devrait soutenir les cours pour 2021. En revanche, les restrictions sur les dividendes restent d’actualité, alors que la pandémie ne faiblit pas)
- The Key Issues Weighing on the City of London After Brexit Deal (le Brexit a donc bien eu lieu sans disruption de marché. La City n’a pas été particulièrement favorisée par le gouvernement britannique durant les négociations et la place de Londres devrait voir les transferts d’activité vers le continent se poursuivre dans les années à venir)
Asset Management et Banque Privée
- 2020, année record pour l’épargne des Français (avec la crise du COVID et les confinements plus ou moins durs, les Français ont accumulé près de 100 milliards de cash. Ce n’est pas forcément un bon placement, avec des taux bas. Peut-être est-ce l’opportunité unique pour les distributeurs d’expliquer l’intérêt de l’épargne financière)
- La Banque Postale Asset Management finalise sa bascule 100% ISR et confirme son statut de leader de la finance durable (bel accomplissement pour LBPAM qui finalise sa mue vers un modèle 100% ISR. Ce choix a le mérite de la clarté et de l’ambition même si il contraint les gestions. Un bel engagement pour une stratégie différenciante)
- Natixis va vendre ses parts de H2O au management (Natixis solde donc l’aventure H2O. La société de gestion a été pendant des années la pépite de Natixis IM avant la crise du COVID. Ce désengagement était nécessaire mais l’image du gérant est écornée, le modèle multi-boutiques devant être revu pour renforcer le contrôle des risques)
- La gestion d’actifs résiste au stress-test du Covid-19 (le retour de flamme du marché sur le deuxième semestre a fait beaucoup de bien aux gérants qui ont pu limiter les dégâts sur les marges. Néanmoins, les tendances de fonds demeurent entre baisse des frais, hausse des coûts réglementaires et concurrence des ETFs)
Digital et Fintechs
- Le sulfureux business des applications boursières (pour la France, 150 000 particuliers se sont mis à la Bourse en 2020. La gamification de l’investissement est en marche sur le modèle de Robinhood. Mais gare aux prises de risques inconsidérées et à l’utilisation des flux pour alimenter la liquidité côté broker. La protection des investisseurs redevient clé)
- Le Comptoir des Cybermonnaies de Bordeaux enregistré en tant que PSAN (belle illustration de la montée en puissance des cryptos. L’échange crypto contre crypto va un peu plus assurer la liquidité du marché et créer de nouveaux cas d’usage. Et si 2021 devenait l’année charnière pour les cryptos ?)
- Apple Pay draws antitrust attention (ça devait arriver, Apple Pay est sur le radar des autorités antitrust. Avec l’explosion des paiements électroniques, Apple Pay a acquis une position forte chez les possesseurs d’iPhone. Les autorités pourraient demander un assouplissement drastique des conditions d’accès pour les App et les vendeurs)
- Lydia lève 72 millions d’euros pour devenir une super app financière (très grosse levée de fonds pour la Fintech qui souhaite ainsi accélérer un peu plus en se diversifiant vers l’épargne et l’investissement. Lydia se positionne de plus en plus comme une place de marché, assurant la relation client entre plusieurs composants issus de son ecosystème)