Bonjour à tous,
Comme chaque semaine, retrouvez une sélection du meilleur de l’actualité Capital Market, Asset Management, Digital, Management et Réglementation bancaire.
Si vous aimez le Pick of the week, n’hésitez pas à le partager… et à lancer la discussion en commentaire.
Vincent
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Capital Markets et Banque
- Les valorisations bancaires au plus bas (les valorisations des banques ont repris un peu de hauteur depuis quelques semaines grâce à un T1 solide et à la remontée des taux. Mais on reste sur des niveaux très bas, à une fraction des fonds propres. Ceci est lié à un ROE finalement médiocre comparé à d’autres secteurs bien moins régulés et volatils)
- BPCE: résultat net publié pdg de 548ME au 1er trimestre 2021 (BPCE, comme Natixis d’ailleurs, ont sorti des résultats au T1 de bonne facture. Le coût du risque est bien maîtrisé, avec en parallèle des réseaux bien orientés d’un point de vue commercial. Reste désormais à bien négocier la réntégration de Natixis au niveau du Groupe)
- Les banques européennes affichent leur optimisme (les résultats du T1 ont rassuré les établissements européens avec de bonnes performances sur les activités de marché, une forte baisse du coût du risque et un retour à la dynamique commerciale. Mais attention au contre-coup de l’arrêt des mesures de soutien post-Covid dans quelques mois)
- Société Générale opère le rééquilibrage de ses activités en banque d’investissement (SG a annoncé son nouveau plan stratégique pour la BFI avec un développement des activités de financement et de conseil, une baisse des coûts de structure et une réduction à l’exposition au fat tail risks. A voir si ceci permettra de revenir à un ROE correct)
Asset Management et Banque Privée
- L’allemand DWS serait prêt à céder son activité de distribution de fonds à BlackFin (le secteur de la distribution est décidément en ébullition. DWS souhaite ainsi valoriser un actif n’ayant pas forcément la taille critique face aux géants comme Allfunds. C’est le moyen de renforcer les moyens de financer une acquisition transformante)
- Global passive assets hit $15tn as ETF boom heats up (les actifs placés en gestion passive continent inexorablement à croitre. Désormais les ETFs gèrent plus d’actifs que les fonds indiciels classiques. La prochaine disruption sera le passage des gestions actives en format ETFs, histoire de contourner les distributeurs et leurs rétrocessions)
- Les sociétés de gestion à l’épreuve de la Covid-19 (le secteur de la gestion d’actifs en France a bien résisté à la crise, malgré une grosse frayeur en début d’année. La bascule vers la gestion passive et la gestion ESG se poursuit tandis que les plus petits acteurs vont devoir s’allier pour faire face aux coûts de structure de plus en plus élevés)
- Thematic investing: customised indices are over-indexed (et si la gestion thématique finissait par connaître un revers de hype ? Les indices utilisés, souvent très spécifiques, ne permettent par de performer dans la durée, avec notamment un sujet de diversification des risques. Sur longue période, le trackrecord est en tous cas décevant)
Digital et Fintechs
- Chime Stops Using Word ‘Bank’ After Regulator’s Pushback (les régulateurs resserrent leurs contraintes sur les néobanques, pas seulement en France. Chime doit ainsi renoncer à utiliser le mot banque, n’étant pas détenteur d’une licence bancaire. C’est symbolique mais symptomatique d’un renforcement en cours de la supervision de ces acteurs)
- Largest U.S. pipeline shuts down operations after ransomware attack (cette cyber-attaque doit être vu comme un avertissement. L’industrie financière est une cible rêvée pour ce type d’attaque pouvant mettre à l’arrêt une entreprise entière. Pas sûr que toutes les infrastructures de marché systémiques aient véritablement conscience du risque)
- La crise du Covid sonne le glas des marchés à la criée de Chicago (la crise n’aura fait qu’accélérer la tendance à l’électronification des marchés financiers. Les parquets sont désormais fermés, entrant dans l’histoire. Au-delà des marchés, c’est l’ensemble de la chaîne de valeur intégrant le brokerage qui a basculé vers l’électronique)
- Avec les banques, la fidélité ne paie pas ! (et pourtant les Français restent extrêmement fidèles à leur banque avec un churn rate ridiculement faible, autour de 3%. Pourtant, rien n’est fait pour récompenser les clients historiques. Voilà pourquoi les établissements agressifs, apportant un vrai plus sur le service peuvent gagner des parts de marché)