Bonjour à tous,
Comme chaque semaine, retrouvez une sélection du meilleur de l’actualité Capital Market, Asset Management, Digital, Management et Réglementation bancaire par Ailancy x Headlink.
Si vous aimez le Pick of the week, n’hésitez pas à le partager… et à lancer la discussion en commentaire.
Vincent
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Capital Markets et Banque
- European Banks’ Next Big Problem? The CO2 in Their Loan Books (la mesure de l’impact CO2 des books des banques va devenir un enjeu clé pour estimer le niveau d’exposition au risque climatique. Il sera ensuite possible d’adapter le niveau des taux ou de provision pour risques, en fonction du secteur ou du projet financé)
- Chevron Investors Back Climate Proposal in Rebuke to Management (les investisseurs sont de plus en plus engagés au niveau des AG des entreprises pour pousser des recommandations autour du climat. Ce coup de de force chez Chevron montre à quel point certains secteurs sont sous pression avec une menace réelle sur leur financement à moyen terme)
- Goldman Sachs Wants Lightning to Strike Twice in China (Goldman Sachs a fait un joli coup avec cet accord avec ICBC. La banque américaine peut ainsi s’attaquer à un marché immense, en bénéficiant du maillage de son partenaire. Avec cet accord dans le Wealth Management, Goldman rééquilibre au passage un peu plus son profil d’activités)
- Les banques face au défi d’une épargne trop abondante (les banques ont réussi à survivre aux taux bas même si le coût se chiffre en centaines de millions d’euros. L’enjeu est de transformer cette épargne vers des produits de moyen/long terme pour réduire les coûts mais aussi pour gérer des commissions complémentaires)
Asset Management et Banque Privée
- Are you overpaying fund fees? (voir un Asset Manager se tromper sur son rapport de coûts et charge risque de devenir monnaie courante dans les mois à venir. Les règles sont complexes et les gérants souvent mal équipés pour faire face. Le sujet du coût global des investissements va devenir central dans la relation client)
- Active is coming back into fashion (avec des marchés au plus haut, il y a moyen de promouvoir des stratégies actives, permettant de se couvrir contre l’inévitable correction à venir des marchés. Autre point, les critiques régulières sur le caractère non ESG de nombreux ETFs pourrait également donner un edge marketing à la gestion active)
- Soaring markets boost asset managers’ fortunes (la remontée au zenith des marchés a été une divine surprise et une bouffée d’oxygène pour les Asset Managers. L’effet marché a permis de soutenir mécaniquement les revenus et de retrouver des marges de manoeuvre. Mais ce n’est qu’un répit dans un contexte toujours tendu)
- ETFs remain elusive for most European retail investors (en Europe, seulement 20% des investisseurs particuliers sont positionnés sur les ETFs, contre 40% aux Etats-Unis. Le poids des réseaux traditionnels dans l’intermédiation ne facilite pas la transition, les rétrocessions restent un enjeu majeur)
Digital et Fintechs
- Euronext Paris accueille les trackers sur Bitcoin et Ethereum de la fintech 21Shares (ceci illustre la normalisation en cours des cryptos avec des instruments financiers permettant de s’exposer facilement à cette classe d’actif. Après il sera intéressant de voir la tracking error sur ce type de produit)
- Ces applications qui dépoussièrent la gestion de patrimoine (c’est une grosse tendance de fond, les Fintechs s’attaquent de plus en plus à la gestion de l’épargne. Les offres d’agrégation du patrimoine se multiplient, avec parfois des couches de machine learning pour proposer des arbitrages. La digitalisation de l’épargne ne fait que débuter)
- Banques et FinTech : une alliance pour contrer l’hégémonie des Big Tech (les banques sont assises sur une richesse énorme, leurs données. Juste sur les paiements, les banques pourraient en lien avec des Fintechs créer de nouveaux services proactifs : crédit, assurance, cash back…)
- Qui est SaltPay, la Fintech qui a levé 700 millions de dollars en toute discrétion (le secteur des paiements reste en ébullition. Le besoin est de plus en plus fort de la part des commerçants de bénéficier de plateformes de paiement simples, efficaces et bien moins chères. La croissance en 2 ans a été en tous cas météorique)