Bonjour à tous,
Comme chaque semaine, retrouvez une sélection du meilleur de l’actualité Capital Market, Asset Management, Digital, Management et Réglementation bancaire par Ailancy.
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Vincent
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Capital Markets et Banque
- Quand les banques explorent de nouvelles frontières (les annonces se multiplient de la part de banques étendant leurs activités vers la location longue durée ou dans l’immobilier. L’objectif est de réduire la dépendance aux marchés avec des actifs à forte visibilité et apportant des revenus récurrents)
- BNP Paribas déploie son offre de conseiller bancaire sur abonnement (la segmentation des clients se renforce avec la mise en place de services Premium payants pour les clients aisés. L’idée est de renforcer le service et l’engagement des clients. Mais la qualité de service et de conseil a intérêt à suivre pour que le pari soit gagnant)
- Crise ouverte à la Réserve fédérale (les banquiers centraux fautent aussi. Le scandale est immense et entame la confiance vis-à-vis d’acteurs se devant d’être exemplaires car demandant l’exemplarité. On peut espérer des sanctions et la mise en place d’un code de conduite drastique au sein de l’ensemble des banques centrales et des régulateurs)
- Paris intègre le Top 10 des places financières les plus attractives (l’image de la Place de Paris auprès des professionnels change peu à peu. La qualité des infrastructures et le renforcement des banques américaines localement change peu à peu une perception biaisée et parfois caricaturale. Ceci pourrait créer une dynamique)
Asset Management et Banque Privée
- Does State Street need a deal to save its ETF business? (State Street s’est fait distancer par BlackRock et Vanguard sur ce business et voit son centre de gravité pencher de plus en plus vers les métiers de service titres. Le rachat prévu de BBH va accélérer le mouvement, alors pourquoi ne pas vendre l’activité ETF à un tiers?)
- « La gestion privée est et restera une activité stratégique » (Société Générale réaffirme son engagement dans le secteur. L’activité est rentable, porteuse de synergies et peu coûteuse en fonds propres. La hausse des coûts réglementaires et de digitalisation donnent une prime réelle aux acteurs établis avec une taille critique)
- Finance durable : pour 76 % des Français, l’impact des placements sur l’environnement est un sujet important (ceci ne fait que confirmer l’intérêt pour les placements ESG constaté chez les distributeurs. Avec l’intégration de l’ESG dans MIFID II, ceci signifie une revue en profondeur des modalités de conseil aux clients finaux)
- Aéma Groupe réalise l’acquisition d’Aviva France et se place au 5ème rang des assureurs français (avec cette acquisition la MACIF se renforce notamment dans le domaine de l’épargne et rééquilibre son profil d’activité. Cette belle opération n’est peut-être qu’une première étape vers un changement de dimension du Groupe)
Digital et Fintechs
- La fintech N26 est condamnée à une amende de 4,25 millions d’euros pour blanchiment d’argent (ceci n’est pas une surprise car la Bafin a la neobanque dans le viseur depuis un moment. Illustration encore du chemin à faire pour être aux meilleurs standards, l’annonce ne devrait pas empêcher une nouvelle levée de fonds valorisant N26 10 milliards d’euros)
- Fintech : Treezor veut conquérir l’Europe (les néobanques continent à se développer et nombre d’entre elles, positionnées sur des niches se concentrent sur le front end, laissant l’infrastructure à un tiers comme Treezor. Le marché est donc attractif même si il existe une concurrence féroce d’acteurs comme Solaris sur le segment)
- Google Is Scrapping Its Plan to Offer Bank Accounts to Users (le marché bancaire est complexe, même pour Google, même avec un partenariat avec Citigroup. Cette activité finalement connexe n’est pas simple à rentabiliser, sachant que les clients les plus rentables sont souvent équipés d’iPhone)
- Orange a les moyens de financer seul le développement d’Orange Bank (après les rumeurs de désengagement d’Orange durant l’été, finalement l’opérateur télécom a décidé de racheter la participant de Groupama et de confirmer son engagement. La rentabilité est attendue fin 2024 avec la poursuite de l’expansion en Europe)