Bonjour à tous,
Comme chaque semaine, retrouvez une sélection du meilleur de l’actualité Capital Market, Asset Management, Digital, Management et Réglementation bancaire par Ailancy.
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Vincent
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Capital Markets et Banque
- La Banque Postale propose de racheter les minoritaires de CNP pour plus de 5 milliards (cette opération est logique et permettra à la Banque Postale de poursuivre l’intégration de l’assureur. Au passage, Natixis IM va reprendre 100% du capital d’Ostrum, opération là aussi parfaitement cohérente)
- Deutsche Bank counts on M&A boom as trading slows (DB a publié des résultats néanmoins très corrects, le pic de revenus lié à la hausse de la volatilité ne pouvait durer éternellement. La banque va poursuivre sa restructuration pour baisser ses coûts, réduire son profil de risques et jouer le développement de l’activité M&A)
- UBS increases wealth management profits 43% on back of thriving markets (UBS s’est intelligemment recentré et bénéficie à plein de son premier moteur de croissance, la banque privée. L’activité est en plein boom, bien aidée par l’effet marché. La franchise d’UBS permet de générer synergies et services global au client, la bonne formule)
- « CumEx Files » : un casse fiscal à 140 milliards, des banques françaises dans le viseur (cette activité pas vraiment complexe contrairement à ce que dit l’article a en effet porté les activités de prêt-emprunt de titre pendant des années. La pratique était largement répandue et tolérée, à voir ce que les autorités fiscales pourront récupérer)
Asset Management et Banque Privée
- Toujours pas de dégel en vue pour les fonds H2O (les side pockets contenant des actifs illiquides continuent à empoisonner la vie des épargnants. Pour le moment, aucune solution n’a été trouvée. ll est fort possible que les épargnants ne retrouvent pas leurs capitaux sur cette frange d’actifs cantonnés)
- State Street says it has no plan to offload asset management arm (State Street a réitéré son engagement dans le domaine de l’Asset Management, porté par l’activité ETF. Le secteur reste rentable, State Street demeure un acteur important. Par ailleurs, c’est un moyen de tester/incuber de nouveaux services pour la branche securities services)
- Edmond de Rothschild se renforce dans la banque privée au Royaume-Uni (jolie acquisition pour Edmond de Rothschild qui se renforce dans la gestion de fortune avec un partenariat avec Hottinger. L’activité est en plein boom avec des valorisations de marché élevées et la montée en puissance d’une nouvelle génération d’entrepreneurs)
- Fees come first when assessing fund managers (no shit Sherlock 🙂 Trop de gérants pensent que la sophistication de leur approche de gestion ou de leur pitch fera la différence. Dans le business institutionnel, les frais sont le sujet clé, la performance est même secondaire car surperformer le benchmark reste toujours aléatoire)
Digital et Fintechs
- Nouveaux records pour les levées de fonds pour les FinTech et les AssurTech (plus de 1,2 milliards d’euros levés en 2021, l’équivalent des levées de fonds réalisées entre 2018 et 2020. Les pépites françaises se portent très bien avec des tickets de plus en plus élevés, preuve que le secteur arrive à maturité)
- Face aux Gafa, l’heure de la riposte a sonné pour les banques (les Gafa buttent sur ce qui attire les critiques sur les banques : la complexité réglementaire dans un secteur complexe et hautement supervisé. Les Gafa ne peuvent pas répliquer leurs modèles habituels et se focalisent pour le moment sur des initiatives ponctuelles, sans plan de conquête global)
- BBVA invente une néo-banque pour l’Italie (BBVA démontre une nouvelle fois sa maturité et son niveau d’intégration de l’ensemble des briques dans une seule et même plateforme. KYC simplifié, épargne programmée, crédit fractionné, tout y est, dès le premier jour)
- Bataille au sein du Crédit Mutuel pour le rachat d’ING (la guerre fratricide se poursuit entre les deux branches du Crédit Mutuel. En tous cas, le rachat de la clientèle aiguise les appétits pour booster les banques en ligne de nombre d’acteurs. Pour 100 millions d’euros environ, l’opération se tente en effet)