Bonjour à tous,
Comme chaque semaine, retrouvez une sélection du meilleur de l’actualité Capital Market, Asset Management, Digital, Management et Réglementation bancaire par Ailancy.
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Vincent
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Capital Markets et Banque
- BNP Paribas : Jean-Laurent Bonnafé, le banquier le plus puissant d’Europe (Jean-Laurent Bonnafé a fait de BNP Paribas une machine industrielle peu spectaculaire mais efficace, améliorant son efficacité opérationnelle et sa gestion des risques. Résultat, la banque est devenue centrale dans la consolidation du marché à venir)
- UBS condamné en appel à verser 1,8 milliard d’euros (UBS France voit l’amende initiale de 4,5 milliards fortement réduite. Le réquisitoire demeure néanmoins sévère pour la banque suisse, condamnée pour démarchage illicite et blanchiment de fraude fiscale. Le temps de l’impunité est révolu)
- Les pistes de la Place de Paris pour standardiser la finance à impact (la finance à impact est encore embryonnaire mais est certainement l’avenir de la gestion ESG. Tous les gérants développent leurs capacités dans le domaine et étendent leurs gammes. La Place a donc tout intérêt à positionner Paris comme acteur incontournable)
- Generali Suisse annule un projet d’outsourcing et crée des postes (comme quoi l’outsourcing n’est pas une fatalité. Ce type de projet, surtout avec un outsourcing en Inde, peut rapidement buter sur les sujets de différence culturelle ou de gestion du risque réglementaire. Jusqu’à annuler les gains financiers associés)
Asset Management et Banque Privée
- Private equity pursues investment advisers for returns and fresh capital (le capital investissement se démocratise rapidement et cherche à séduire les clients retail. Pour cela, il faut séduire les conseillers en investissement en mal de produits différenciant et bien margés. Mais gare aux mauvaises ventes)
- Ostrum AM se tient prêt pour de grandes manoeuvres dans la gestion assurantielle (Ostrum est à la croisée des chemins. Son marché de la gestion assurantielle est difficile avec des rendements faibles et des frais de gestion en baisse. La capacité à croître via des acquisitions ou le gain de gros mandats est centrale pour survivre à l’avenir)
- Norway’s Wealth Fund Cut 300 Firms in a Decade on ESG Risk (la notation ESG n’est pas sans conséquence. Pour nombre d’émetteurs, ceci signifie être exclu des allocations de grands institutionnels avec des conséquences importantes sur la valorisation du titre. Même si ce n’est pas par convictions, les émetteurs doivent améliorer leur profil ESG)
- Amundi rachète la gestion de fonds ouverts de la Banque de France (300 millions d’encours supplémentaires ne changeront rien pour Amundi. Mais l’opération est symbolique de ce mouvement de fond de concentration des actifs, avec nombre d’opérations peu médiatisées)
Digital et Fintechs
- AXA IM completes its first market transaction registered on Blockchain technology with Société Générale (ce ne sont pour le moment que des tests isolés sur de petits montants mais les transactions sur des actifs tokénisés ne vont faire que se développer avec le temps. Nombre de gérants ne sont pas prêts)
- Macy’s Will Stick With Citigroup For Its Credit Card Through 2030 (les banques doivent se battre pied à pied pour garder leurs positions dans les paiements face à des Fintechs plus agressives. Ce type d’accord de long terme, sûrement plus favorable pour le distributeur, est clé afin de garder une taille critique dans un business de flux)
- Lydia, Spendesk, Swile… la folle fin d’année de la fintech française (les Fintechs françaises ont levé pour le moment 762 millions au second semestre. C’est plus du double qu’en 2020. Ces opérations sont portées notamment par quelques grands acteurs, concentrant les levées de fonds avec pour ambition de conquérir le monde)
- Ce banquier devenu magnat de la fintech (les fintechs ont elles aussi besoin de banquiers d’affaires. Financial Technology Partners s’est spécialisée au bon moment dans le secteur et a fait la fortune de son fondateur. En revanche, le mélange des genres entre conseil et investissement peu jeter quelques doutes sur la gestion des conflits d’intérêts)