Bonjour à tous,
Comme chaque semaine, retrouvez une sélection du meilleur de l’actualité Capital Market, Asset Management, Digital, Management et Réglementation bancaire par Ailancy.
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Vincent
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Capital Markets et Banque
- Société Générale : la fusion avec Crédit du Nord prend forme (le lancement d’une première offre commune pour financer la transition écologique est un signal lancé aux équipes et au marché. La fusion est en marche et va aboutir d’ici quelques année à un réseau unifié, partageant outils et offres. Mais le chemin est encore long)
- Wall Street en nette baisse après les résultats de Goldman Sachs (Goldman a déçu suite à la présentation de ses résultats du T4. Les activités de trading ont ralenti et n’ont pas permis de soutenir la banque comme lors des précédents trimestre. 2022 avec la hausse des taux et des coûts d’exploitation pourrait être difficile à négocier)
- Reprise d’ING France : Société Générale et Crédit Mutuel Arkéa ont déposé une offre (la vente du fonds de commerce de ING France est une opportunité unique de renforcer la clientèle de banque ligne. ING trouve le moyen de monétiser son activité et de financer un plan de restructuration lourd, se soldant par 460 licenciements)
- Credit Suisse avertit sur ses résultats du 4e trimestre (Crédit Suisse n’en finit pas de se débattre dans les difficultés. La banque a été plombée par des provisions pour litiges et par le ralentissement de ses activités de trading et de gestion de fortune. La banque a besoin de retravailler sa stratégie avec une direction stable dans la durée)
Asset Management et Banque Privée
- Carmignac retrouve des couleurs malgré la déroute de son fonds phare (Carmignac a réussi à diversifier ses stratégies et réduit peu à peu sa dépendance à Carmignac Patrimoine. La décollecte sur le flagship est peut-être une bonne chose en forçant la société de gestion à redéfinir sa stratégie et son offre)
- Orpea chute en Bourse après la publication du livre « Les Fossoyeurs », une enquête sur le business du grand âge (l’affaire est scandaleuse sur le fond et jette une lumière crue sur le rating des agences de notation extra-financières. Les notations sur le risque de controverse était surestimé et n’a pas permis d’anticiper le risque. Résultat, un mouvement de vente panique de gérants)
- Greenwashing : la lanceuse d’alerte de DWS perd son procès pour licenciement abusif (ceci ne change pas grand chose pour DWS, le gérant allemand a vu son image de marque durablement dégradée par l’affaire. D’autres affaires pourraient suivre, certains gérants ayant un effort à faire pour mettre en cohérence leurs engagements avec la réalité)
- Vanguard fires fresh salvo in asset management fee war (Vanguard va de nouveau relancer la guerre des prix sur sa gamme, notamment d’ETF. Pas sûr néanmoins que ceci bouleverse les équilibres de marchés, les frais sur les produits standards ayant déjà beaucoup baissé. L’enjeu semble plus être du côté de l’ESG)
Digital et Fintechs
- EU regulator calls for a ban on proof of work Bitcoin mining to save renewable energy (l’annonce est pour le moins étonnante. On voit mal comment l’UE pourrait interdire le proof of work utilisé par une infrastructure décentralisée comme Bitcoin. Mais ceci prouve l’inquiétude autour de l’empreinte carbone de bitcoin)
- Google Hires PayPal Vet to Reset Strategy After Its Banking Retreat (pour la nième fois, Google tente de relancer ses ambitions dans les services financiers avec cette fois un focus sur les programmes de fidélité et les cryptos. Le plan semble encore vague, pas sûr que l’entreprise mette vraiment le sujet au centre de sa stratégie)
- Le Crédit Agricole rachète la SFPMEI pour contrer Treezor et Société Générale (la mise à disposition de services en marque blanche pour les néobanques a le vent en poupe. Crédit Agricole se dote ici d’une offre complémentaire permettant de soutenir ses ambitions en banque digitale et de nouer des partenariats avec des Fintechs)
- What’s behind the N26 employee exodus? (N26 a perdu de sa superbe et du terrain dans sa course à distance avec Revolut. L’entreprise n’arrive pas à fidéliser ses équipes et à dépasser des problèmes structurels dans la gestion des sujets d’AML. Il y a certainement un changement culturel à mener au niveau du top management)