Bonjour à tous,
C’est l’heure de la rentrée pour le Pick of the Week, le meilleur de l’actualité Capital Market, Asset Management, Digital, Management et Réglementation bancaire par Ailancy.
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Vincent
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Capital Markets et Banque
- Nouveaux bénéfices records pour BNP Paribas au deuxième trimestre (malgré l’inflation ou les tensions géopolitiques, BNP Paribas continue à aligner les records de bénéfices. La banque réussit à bien maîtriser ses coûts, tout en bénéficiant du dynamisme des activités de marché et de la remontée des taux. Résultat, un effet ciseau positif)
- La perte de Société Générale masque d’excellents résultats opérationnels (Société Générale sort d’une décennie compliquée, entre restructurations douloureuses et questions sur la vision stratégique. La banque semble rebondir avec une banque de détail restructurée, une BFI au profil de risque réduit et des leviers de croissance dans la banque en ligne et le leasing automobile. Le début du come-back ?)
- L’emploi dans la banque continue de baisser (c’est sûrement l’un des secrets de la bonne santé du secteur. Depuis des années, les banques baissent leurs effectifs d’au moins 1% par an. Peu à peu, elles ont renforcé leurs marges pour résister aux taux bas. Avec la remontée des marges d’intérêts, l’effet ciseau va soutenir la rentabilité)
- L’Etat du Texas boycotte BNP Paribas et d’autres banques jugées trop « vertes » (et BlackRock pendant ce temps rétropédale en expliquant sont engagement pour le financement des énergies fossiles. Le monde d’avant bouge encore mais risque fort de voir ses coûts de financement augmenter, faute de prêteurs)
Asset Management et Banque Privée
- Amundi : Le résultat net part du groupe s’inscrit à 527 ME (Amundi a signé des résultats très solides grâce à la maîtrise des coûts et la capacité à générer des inflow positifs. Ceci permet de compenser en bonne partie l’effet marché défavorable. Amundi démontre de nouveau la résilience de son modèle)
- Robeco donne accès à ses données sur l’investissement durable (c’est une excellente initiative à saluer de la part du gérant néerlandais. Cette transparence devrait se généraliser afin de faciliter l’émergence de standards de marché partagés. La concurrence ne doit pas être dans les méthodes mais dans les convictions et la capacité à accompagner des trajectoires ambitieuses)
- Les gérants d’actifs voient fondre leurs encours au deuxième trimestre (sans surprise l’effet marché a pesé mais pas seulement. Les acteurs de la gestion sans facteur de différenciation suffisant souffrent particulièrement et voient la fuite d’actifs s’accélérer. De quoi pousser à des rapprochements et des revues stratégiques sérieuses ?)
- Epargne : les fonds fiscaux dans le viseur de l’AMF (les fonds fiscaux ne tiennent trop souvent pas leurs promesses. Au-delà de la performance souvent très moyenne, la liquidité n’est pas suffisamment assurée avec des liquidations de fonds bien au-delà de la durée indiquée à l’épargnant. Et si on arrêtait ce type de produit, coûteux pour les contribuables et peu rémunérateurs pour l’épargnant ?)
Digital et Fintechs
- L’AMF veut encadrer le secteur des influenceurs sur les produits financiers (ce serait une excellente chose, étant le poids de ces influenceurs. La promotion de produits très risqués, sans aucune sanction réelle est un risque majeur alors qu’en parallèle les acteurs financiers sont soumis à des réglementations très strictes)
- En Australie, l’échec des néobanques face aux géants du secteur (la banque de détail est un métier de stock et avec la remontée des taux, les banques traditionnelles retrouvent des marges de manoeuvre. Les néobanques risquent fort de manquer d’air rapidement, faute de modèle d’affaire suffisamment diversifié dans le crédit et l’épargne)
- ING ferme les comptes de ses clients avec perte et fracas, une action collective en vue (la fermeture de ING est difficile avec une gestion contestée des fermetures de comptes : délais de prévenance trop court, fermetures brutales, communication laconique… La banque risque de partir sur une mauvaise note et ne pas faciliter la tâche de Boursorama partenaire privilégié pour reprendre les comptes)
- Santé, automobile, voyages… les banques élargissent encore leur champ d’action (les banques vont de plus en plus utiliser leur statut de tiers de confiance pour investir de nouveaux métiers. Ceci passe par le développement de plateformes digitales connectées à l’ecosystème existant)